La lumière de New York de Jean-Michel Berts, André Aciman Jerome Charyn et François Boucq : New York : Du ventre de la bête Laurence Haim : Une Française à New-York Panja Jürgens : Les Ailes de la paix David Bradford : Drive-by Shootings. Photographs by a New York Taxi Driver Shannon Burke : Manhattan Grand-Angle Gerrit Engel : Manhattan New York Richard Berenholtz : New York New York Jérome Charyn et Fabrice Moireau : New York aquarelles Ed McBain : Jouez violons Tama Janowitz, Kanji Ishii, Collectif : New York Raymond Depardon : New York Bruce Marshall, Christopher Gray : New York : Cité géante Jerome Charyn : C'était Broadway Maud Tabachnik  : New York balafres Art Spiegelman : A l'Ombre des Tours Mortes

Jean-Michel Berts et André Aciman : La lumière de New York
"New York, plus belle ville au monde ? Elle n’en est pas très loin. Dans aucune autre ville les nuits sont équivalentes à ses nuits. [...] Là est notre poésie : avoir mis la lueur des étoiles à la portée de nos désirs. " Ezra Pound

Jerome Charyn et François Boucq : New York : Du ventre de la bête
Déambulation nostalgique dans les rues de New York, l'auteur nous emmène à la découverte d'endroits, mythiques ou méconnus, qui hantent l'inconscient collectif américain. Cet ouvrage a été conçu avant le 11 septembre, moment tragique qui a fait basculer l'Amérique. Du Bronx à Manhattan, Jerome Charyn promène son regard et nous livre ses confidences, que viennent enrichir les illustrations de François Boucq.
Jerome Charyn est né dans le Bronx en 1937. New York a toujours tenu une place à part dans son œuvre littéraire.
François Boucq est né à Lille en 1955 et a reçu le Grand Prix de la bande dessinée d'Angoulême 1998 pour l'ensemble de son œuvre

Laurence Haim : Une Française à New-York
" Autour d'un verre sans cigarette, un Américain m'a expliqué que New York était in, qu'il fallait être in, se battre en permanence... Dès lors j'ai squatté tous les lits in de Manhattan, et me suis juré qu'un jour j'aurais l'appartement le plus in and out de la ville. J'avais vingt ans et je voulais être in ou rien. " Le 11 septembre 2001, le monde est devenu new-yorkais. Mais "la grosse pomme " est-elle toujours, comme dans la chanson, synonyme de réussite, de gloire et de rêve ? Laurence Haïm pose la question avec le regard atypique d'une French girl attirée et intriguée par cette fabrique à fantasmes. Outre une visite guidée des lieux, ce livre est un kit de survie pour ceux qui veulent vivre le rêve new-yorkais. Des anecdotes, des histoires piquantes et troublantes, qui illustrent un quotidien décapé des lieux communs, mais aussi un livre drôle et aiguisé peignant l'envers d'une autre Amérique, qui risque de préfigurer la France de demain.
Laurence Haim est journaliste à New York et travaille pour différentes chaînes. Elle est la correspondante de Canal+ et i-Télé aux États-Unis. Elle a publié en 2002 Journal d'une année à part, chez La Martinière.

Panja Jürgens : Les Ailes de la paix
Le double attentat contre les deux tours du World Trade Center à Manhattan a défiguré à jamais la physionomie de New York. La violence et la haine qu’il a révélé semblent, de plus, avoir éclipsé tous les rêves de paix et d’harmonie entre les peuples. Jamais les hommes n’ont défendu cependant avec plus d’ardeur leur attachement à la Paix depuis ce jour tragique. Convaincue que chaque être porte en lui une vision singulière de celle-ci, la photographe Panja Jürgens a demandé à des New Yorkais de toutes nationalités, races, cultures, âges et classes sociales de participer à ce manifeste pour la Paix. Certains l’ont exprimé avec des mots, forts et poétiques, tandis que la plupart des autres ont simplement choisi de d’exprimer leur conviction en posant dans leur environnement familier en arborant de grandes ailes blanches. A travers 103 photographies couleur sépia, Panja Jürgens livre un témoignage photographique original sur l’aspiration des hommes à la Paix
(Site internet de l'auteur avec photographies : Panja Jürgens : Wings of peace)

David Bradford : Drive-by Shootings. Photographs by a New York Taxi Driver
David Bradford est un homme double. Depuis 1990, à New York, il est un chauffeur de taxi qui fait de la photographie, et un photographe qui conduit un taxi. C'est un homme double, qui va, vient, circule, roule, objectif à la main, associant la photographie au taxi, intimement, comme on fait du lèche-vitrine, fixant pour l'éternité ce qui est en mouvement cependant qu'il est lui-même en mouvement. D'où le titre évocateur Drive-by shootings (dans une édition trilingue, anglais, allemand et français). Ce sont ainsi des photographies de New York de jour et de nuit, au printemps et sous la neige. Des individus dont les vies se croisent pour un bref instant, au creux d'un espace confiné, des plans rapprochés sur les passagers à l'arrière de la voiture, des perspectives verticales, des jeux de reflets sur les vitres des buildings, des angles de rues, des avenues encadrées par de gigantesques bâtiments, des ruelles écrasées par la hauteur, des relents de quotidien new-yorkais saisis parfois dans le rétroviseur. Tout un dialogue avec la ville, au caractère si théâtral.
(Site internet de l'auteur avec photographies : drive by shootings)

Shannon Burke : Manhattan Grand-Angle
Shannon Burke est romancier et scénariste Avant de s'installer à Knoxville. Il a travaillé comme auxiliaire médical à Harlem Manhattan Grand-Angle est son premier roman.
New York, 1990. Frank Verbeckas travaille comme infirmier de nuit. Son quotidien est une éternelle plongée dans la misère humaine et le chaos urbain d'un Manhattan à bout de souffle où le chômage et le crack se sont taillé la belle part de la Grosse Pomme. Mais Frank n'est pas qu'un simple infirmier, il est aussi photographe à ses heures. L'œil dans le viseur, il traque l'humanité abîmée qui se dévoile devant lui. Les laissés-pour-compte de tout poil, blessés ou morts, sont ses sujets de prédilection. Un soir, au détour d'une intervention mouvementée, Frank va croiser la route d'Emily, une jeune escrimeuse séropositive. Malgré les mises en garde de ses proches et de ses collègues, Frank va tomber amoureux. S'opère alors un changement, comme si le prisme sombre de ses clichés peu à peu s'estompait...

Gerrit Engel : Manhattan New York
Rien n'est plus significatif, plus expressif, qu'un inventaire, sous l'apparence de la froide objectivité. De la juxtaposition des œuvres et des styles, de leur succession systématique dans la chronologie naît, au-delà des disparates de rencontre, la puissante impression d'un mouvement de longue portée et jusqu'au sentiment que l'esprit du lieu et du temps, son unité secrète, réside précisément dans cette pluralité, dans l'énergie qui crée ce perpétuel renouvellement des formes, si caractéristique de Manhattan : l'énergie d'Elmer Moffat, le héros de La Coutume du pays d'Edith Wharton - laquelle, née à New York, n'aimait guère sa cité, jugée trop provinciale. Le livre de Gerrit Engel, architecte et photographe, n'est donc pas un livre de plus sur New York mais le recensement de 162 monuments emblématiques de Manhattan, depuis la Moris-Jumel Mansion de 1765, à l'architecture sobrement et noblement palladienne, jusqu'à la Hearst Tower de 2006, prisme néobaroque que Norman Foster a édifié sur un socle Art déco préexistant. Verticales ou horizontales (City Hall, 1812, Carnegie Hall, 1891, Pierpont Morgan Library, 1906, Madison Square Garden, 1968) ; en prisme (American Folk Art Museum, 2001) ou en spirale (Guggenheim Museum de F. L. Wright, 1959), voire en pyramide tronquée (Museum of the Jewish Heritage, 1996), toutes ces architectures, célébrissimes ou inconnues, sont présentées comme des tableaux, encadrés sur la page, la légende en regard. Le lecteur se laisse alors porter par l'évidence des rimes, comme celle qui relie, à cent ans de distance, The Corinthian, 1987, et Lipstick Building, 1986, à Flatiron Building, 1903. Comme si le retour " postmoderne " qui fait ajouter par Philip Johnson, s'écartant de Mies van der Rohe avec qui il avait construit, en 1958, le Seagram Building, un superbe, un horrible fronton néoantique au Sony Plaza, siège d'AT & T, en 1984, faisait partie intégrante de Manhattan, née d'un dessein rationnel, d'un plan " hypodamien " de ses fondateurs hollandais, mais, depuis, emblème de l'énergie destructrice, rénovatrice, conservatrice de l'architecture moderne.

Richard Berenholtz : New York New York
Cet ouvrage, New York New York, invite le public à une formidable promenade visuelle à travers l’une des plus extraordinaires villes du monde. C’est une magnifique lettre d’amour à cette métropole spectaculaire. La seule mention de New York inspire la passion et le respect pour son art, son énergie et sa majesté. Avec un sens aigu de la perspective et une compréhension intime de ce qui fait New York New York, Richard Berenholtz a saisi mieux que personne la quintessence de cette ville unique. De panoramas à couper le souffle aux détails architecturaux magnifiques, ce somptueux volume donne à voir ce que la ville a de plus beau à offrir : les silhouettes de ses gratte-ciel, ses rues classiques, ses bâtiments légendaires, ses ponts majestueux et ses endroits mythiques comme Times Square, Central Park ou Grand Central Station. La plupart des vues panoramiques, présentées sur des doubles pages, constituent de superbes images de 30 x 90 centimètres. On trouvera en outre une douzaine de pages dépliantes, dont certaines offrent des vues de quelque 180 centimètres de large ! D’un format donc exceptionnel, l’édition mondiale de New York New York a été limitée à 5 000 exemplaires. Elle comporte également une photo imprimée numérotée et signée par l’artiste, destinée spécialement à cet ouvrage. New York New York est un très beau livre qui séduira l’amoureux de New York, qu’il y habite, qu’il y soit en visite ou rêve d’y séjourner. Grâce aux splendides photographies de Richard Berenholtz, tous ceux qui souhaitent connaître le cœur, l’âme et la beauté éternelle de New York seront comblés.

Jérome Charyn et Fabrice Moireau : New York aquarelles
"Toutes les grandes villes m'enthousiasment, cette multitude de rues et de visages, ces brusques poussées architecturales pareilles à des lignes de partitions qui convergent, s'opposent et parfois sombrent dans la confusion. Les villes, c'est la splendeur des bruits, des formes, des puanteurs, une sorte de chaos contrôlé qui reflète toutes les merveilles et la variété qui sont en nous. Ce sont des miroirs et des grottes, où le beau et le laid s'entrelacent souvent, comme une torsade de lumière et de temps. "

Ed McBain : Jouez violons
Tout est affaire de liens. Le violoniste aveugle retrouvé mort dans une ruelle, deux balles dans la figure, jouait dans une boîte tenue par un ex-taulard condamné pour trafic de drogue. Tiens... La représentante en produits de beauté abattue chez elle, de deux balles dans la figure, avait dans sa jeunesse goûté à tous les fruits défendus, y compris la dope. Et, surtout, les balles provenaient de la même arme. Tiens, tiens... Mais la troisième victime est un respectable professeur d'anglais à la retraite, et la quatrième un prêtre plus que septuagénaire. Ça ne colle plus. D'où la perplexité de Carella et de ses collègues du 87e District, qui ne savent plus par quel bout prendre cette affaire. L'arme est la même, d'accord, mais comment établir un rapport entre des milieux, des quartiers, des morts aussi différents ? Le dernier coup de patte du vieux lion, disparu en juillet 2005. Humour, dialogues incisifs, intrigue concoctée avec art. Un superbe cadeau d'adieu d'Ed McBain à ses lecteurs.

Tama Janowitz, Kanji Ishii, Collectif : New York
Plus que tout autre ville au monde, New York est la cité des images : les ouvriers au sommet de gratte-ciel, le Queen Mary arrivant sur Manhattan, les joggers dans Central Park, les taxis jaunes sur la 5e Avenue... font désormais partie de notre mémoire collective. Avec plus de 800 photographies sur la ville la plus photogénique au monde, ce livre exprime toutes les facettes de New York : quartiers, cultures, ethnies, styles défilent sous nos yeux. On découvre ainsi le nouveau MoMA, on "écoute" du jazz dans Harlem, on visite les galeries de Chelsea, on prend un café dans Greenwich Village, on fait le tour des musées, parcs et restaurants, on va à Broadway, à Brooklyn, à Chinatown... Une introduction amusée et pleine d'esprit de la romancière américaine Tama Janowitz, des commentaires signés Paul Auster, Cecil Beaton, Duke Ellington, Martin Scorsese... ainsi qu'un index des meilleurs hôtels, restaurants et musées, font de ce livre-guide un incontournable sur la ville la plus dynamique du monde.

Raymond Depardon : New York
L'été 1981, Libération, à la recherche d'un nouveau rapport texte-image, commande à Raymond Depardon, pour ses pages internationales, une image de New York légendée, chaque jour du 2 juillet au 7 août. Une petite révolution est en train de s'accomplir dans la perception de la photographie : la prise de vue ne se réduit plus désormais à la capture du réel, la conscience du regard du photographe s'affirme. La correspondance new-yorkaise participe à l'expression de cette problématique, pour une large part grâce à l'attention que leur porte Alain Bergala, alors critique aux Cahiers du cinéma, où il tient une rubrique sur la photo. Les Cahiers du cinéma, alors dirigés par Serge Toubiana, décident de porter jusqu'au bout le projet d'Alain Bergala d'écrire en regard des photos légendées de Raymond Depardon un texte-manifeste qui éclaire leur enjeu : Les absences du photographe. Le livre paraît en 1981. Ce sera le premier d'une série : " Ecrit sur l'image ". C'est aussi le premier livre made in Cahiers du cinéma. Vingt-cinq ans plus tard, Raymond Depardon et Alain Bergala décident de redonner vie à cet ouvrage, épuisé depuis plusieurs années, reconnu et recherché comme un classique. Raymond Depardon plonge dans ses archives, refait des tirages, Alain Bergala renoue le dialogue et reprend la réflexion dans un entretien illustré au cours duquel les deux complices reviennent sur l'histoire de la photo, les influences croisées de l'Amérique et de la France, ce qui s'est joué au début des années quatre-vingt et ce qu'il en est advenu depuis.

Bruce Marshall, Christopher Gray : New York : Cité géante
L'évolution de l'environnement urbain de New York est ici décrite à travers l'histoire de ses chefs-d'?uvre architecturaux et de ses infrastructures savamment étudiées. Seule la photographie permet de saisir immédiatement cette évolution. Sous nos yeux, New York s'éveille, se déploie vers le nord, engloutit le Central Park, enjambe des rivières, creuse des tunnels et s'élance vers le ciel.

Jérome Charyn : C'était Broadway
Broadway était à l'origine un sentier indien qui traversait Manhattan de part en part et continuait jusqu'au Bronx. Le Hollandais le nommèrent Heere Straat( Rue Haute) puis Breede Weg (Large Chemin). C'était la route principale de la Nouvelle-Amsterdam, une ville qui tenait presque de l'illusion. Dans les années folles, gangsters, écrivains, danseuses et aventuriers en tout genre inventent une modernité faite de rythme endiablés, de lumières criardes et de fureur. leur territoire Broadway. En remontant avec Jerome Charyn la célèbre avenue, on croise Arnold Rohstein, le financier de la pègre new-yorkaise, l'homme qui a littéralement inventé Broadway, Owen Madden, le modèle du Gatsvby de Fitzgerald, mais aussi Damon Runyon, chroniqueur inspiré et oublié de la Grande Rue, et " Citizen " Hearst, qui finira par épouser une des plus célèbres Ziegfield Girls. Toute une galerie de personnages insolites reprend vie sous nos yeux à travers cette histoire de Broadway qui est aussi l'histoire d'une ville, New York, et d'un rêve, le rêve américain. Porté par une prose nerveuse aux accents cinématographiques, C'était Broadway saisit l'atmosphère d'une rue dont le nom à lui seul est désormais une légende.

Maud Tabachnik : New York balafres
Un écrivain de romans noirs parle de la ville qu'elle aime et où elle aurait souhaité vivre : New York, terre promise pour tant de gens qui y ont vu l'espoir de sortir de leur misère. Au fil de ses souvenirs et de ses émotions, Maud Tabachnik dévoile tour à tour les aspects historiques, criminels, artistiques, culturels de cette cité paranoïaque et névrosée, mais où la vie et l'espoir semblent naître à chaque instant. Jeanne Socquet, peintre au talent puissant, s'est associée à cette balade pour faire découvrir les couleurs et les rythmes si particuliers de la ville qui ne dort jamais.

Art Spiegelman : A l'Ombre des Tours Mortes (Cartonné)
Trois ans après, retour sur les attentats du 11 Septembre. Cet album monumental, tout en carton épais, montre, en mêlant autodérision, humour et sens de la mise en scène, à quel point le 11 septembre a bouleversé la vie de son auteur. 'A l'ombre des tours mortes' est aussi un vigoureux plaidoyer en faveur de la liberté de pensée et un hommage aux pères fondateurs de la bande dessinée américaine. Le livre se présente comme un mélange de bandes dessinées, de photos retravaillées à l'ordinateur et de cases détournées des vieux comics américains du début du siècle.