François Weil : Histoire de New York Anka Muhlstein  : Manhattan. La Fabuleuse Histoire de New-York, des Indiens à l'an 2000 Isabelle Richet : Harlem, 1900-1935 André Kaspi : New York 1940-1950. Terre promise et corne d'abondance : l'emblème du rêve américain Beverly Swerling  : La Cité des rêves Beverly Swerling  : De toute éternité Gilbert Forray  : Et si New York avait parlé français... Augustus F. Sherman : August F. Sherman: Ellis Island Portraits 1905-1920 Michael C. Kathrens : Great Houses of New York 1880-1930 Miroslav Sasek : This Is New York


François Weil : Histoire de New York
Havre mythique de la liberté, porte de l'Amérique, banquière du continent, mosaïque de cultures, symbole des succès d'une super-puissance et des tensions qui la déchirent, New York est d'abord fille du capitalisme. Tôt devenue un paradis du commerce, elle vit au rythme de ses docks, de ses ateliers, de ses bureaux, et son dynamisme en fait la rivale de Londres dans la domination de l'économie mondiale. La métropole des rives de l'Hudson ne cesse de changer d'échelle. Les premiers gratte-ciel s'élèvent près de Wall Street à la fin du XIXe siècle, et la population double entre 1900 et 1940. Little Italy, le quartier juif du Lower East Side, Harlem : New York est en même temps une seconde Babel et Metropolis. Sa modernité ne tient pas seulement à ses paysages urbains, féeriques selon les uns, dantesques selon d'autres ; elle repose sur sa capacité à surmonter ses contradictions et à innover. Capitale de l'information, c'est elle qui invente l'industrie des loisirs, les théâtres de Broadway et les parcs d'attraction de Coney Island. Au cœur de l'avant-garde, haut lieu du jazz et des débats d'idées, elle accueille artistes et intellectuels du monde entier qui renforcent son magnétisme. Aujourd'hui centre de la culture planétaire et paradigme du rêve américain, elle continue à attirer de nouveaux immigrants. " New York n'est pas une ville finie, écrivait Le Corbusier, c'est une ville en devenir. "

Anka Muhlstein : Manhattan. La Fabuleuse Histoire de New-York, des Indiens à l'an 2000

Isabelle Richet : Harlem, 1900-1935
Entre 1900 et 1935 s'écrivent les pages les plus riches de l'histoire de Harlem : son évolution de quartier résidentiel blanc en métropole noire, avant sa transformation en un enclos misérable. Au début du siècle, dans des appartements pourvus de tout le confort moderne, s'installent les classes moyennes de la bourgeoisie noire, suivies par les ouvriers venus du Sud. La métropole noire attire les talentueux et les plus ambitieux, les aventuriers et les rêveurs. La ville palpite au son d'orchestres renommés ou de virtuoses inconnus. Le vice et la vertu cohabitent, tout comme les prêcheurs et les charlatans. Lieu unique : Harlem est le creuset d'une renaissance culturelle. Écrivains, poètes, peintres, musiciens s'y côtoient et s'y confondent. Moment unique : tous les rêves et toutes les audaces semblent permis. Les élites artistiques noires et blanches se rencontrent, traversant pour la première fois la ligne de couleur qui divise l'Amérique. Quand la dépression frappe le pays, Harlem s'aperçoit que l'autosuffisance de sa communauté n'était qu'une illusion et son espoir d'harmonie raciale une utopie. Désormais, il ne lui est plus permis d'en sortir. La Mecque noire est devenue un ghetto.

André Kaspi : New York 1940-1950. Terre promise et corne d'abondance : l'emblème du "rêve américain"
Avec l'entrée en guerre des Etats-Unis, New York s'impose comme la capitale du monde libre. Ville phénix sortie des cendres du krach boursier, elle connaît, entre 1940 et 1950, un essor spectaculaire, étale avec insolence ses paradis matériels. La ville entière se transforme en vitrine où la société de consommation dévoile ses charmes. Pour les immigrants, pour ceux qui fuient une Europe ravagée par la guerre, c'est la Terre promise. C'est aussi le temps des bouleversements culturels. Les galeries de Madison Avenue et de Greenwich Village font la loi sur le marché de la peinture. À Harlem, s'invente le "be-bop", tandis que les couloirs de l'université de Columbia abritent déjà les poètes de la "Beat Generation". Les langues qu'on entend à la radio et dans les rues, les enseignes qu'on découvre au cours des promenades, les costumes les plus bizarres qu'on aperçoit dans le Bronx, à Brooklyn ou dans Manhattan, tous font de New York, une nouvelle tour de Babel. Ville laboratoire où se laisse déjà entrevoir la civilisation de demain.

Beverly Swerling : La Cité des rêves
A New York, le but du jeu est clair : faire fortune. Et c'est chacun pour soi. Depuis toujours... Ce n'est certes pas Jennet Turner, surnommée la Squaw DaSilva, qui prétendrait le contraire. En cet an de grâce 1759, un siècle après l'arrivée de ses ancêtres, Lucas et Sally Turner, à la Nouvelle-Amsterdam, et vingt ans après la descente de Salomon, son époux, vers la folie, elle tient les rênes de la maison de plaisir la plus courue de New York. Alors qu'elle est devenue la femme la plus riche et la plus puissante de la ville, elle n'a qu'une idée en tête : venger l'honneur bafoué des Turner et de son mari avec l'aide de Morgan, son fils, corsaire de son état, qu'elle a élevé dans ce but... La passion, la trahison, la vengeance, les amours contrariées mais aussi les progrès fulgurants de la médecine sont au cœur de ce second volet de la Saga de New York. En contant le destin de ces hommes et de ces femmes pris dans la tourmente qui verra la naissance des Etats-Unis d'Amérique, Beverly Swerling signe un roman d'aventures foisonnant, aux personnages hauts en couleur, que l'on n'est pas près d'oublier.

Beverly Swerling : De toute éternité
1813. L'Amérique, qui subit de plein fouet le blocus imposé par la France et l'Angleterre, ne peut plus commercer avec l'Europe. A son tour, la jeune République entre en guerre contre l'Angleterre... Blessé au combat, Dieudonné Turner, héritier de la lignée de chirurgiens implantés à New York depuis plus d'un siècle, doit renoncer à son métier et met tout en œuvre pour devenir marchand et commercer avec la Chine, une fois le conflit terminé. Dans ce maelström de crise économique et politique où des sécessionnistes, manipulés par un certain Blakeman, commerçant sans scrupules, rêvent de la création d'un pays indépendant qui regrouperait New York et les Etats de la Nouvelle-Angleterre, Dieudonné se jette corps et âme dans un combat sans merci pour préserver la jeune Union des Etats-Unis. Avec, à ses côtés, Manon Vionne, belle et intelligente fille d'un joaillier qui le met sur la piste du " Grand Moghol ", diamant unique au monde, et Jacob Astor, marchand richissime et visionnaire, parviendra-t-il à déjouer les plans de Blakeman et de ses complices ? Après Le Secret des Turner et La Cité des rêves, ce roman d'aventures captivant répond au projet ambitieux de Beverly Swerling, historienne et journaliste, de raconter, à travers les générations de deux familles, l'histoire de la plus grande, de la plus fascinante métropole des temps modernes : New York.

Gilbert Forray : Et si New York avait parlé français...
L'Amérique du nord aurait pu parler français... La face du monde en eut été changée ! Lorsque, au XVIIIe siècle, Anglais et Français côtoient les côtes nord-américaines, la France avec vingt millions d'habitants est le pays le plus riche, le plus peuplé, quand l'Angleterre n'en compte que six. Pourtant, c'est l'anglais qui s'imposera et deviendra ainsi la première langue pour l'économie et la technologie. Par une analyse historique détaillée l'auteur examine les raisons politiques et stratégiques, et souligne les démons français, qui ont conduit à perdre avec nos possessions nord-américaines la primauté de la langue française.

Augustus F. Sherman : August F. Sherman: Ellis Island Portraits 1905-1920
Throughout his tenure as a registry clerk with the Immigration Division of Ellis Island, Augustus F. Sherman systematically photographed more than 200 families, groups, and individuals while they were being held by customs for special investigations. This volume collects and provides an essential revaluation of Sherman's striking portraits, which predate August Sander's cataloging efforts by several years. A historical document of unprecedented worth, Augustus F. Sherman: Ellis Island Portraits includes almost one-hundred portraits taken from 1904 through 1920. The subjects are frequently dressed in elaborate national costumes or folk dress, emphasizing the variety and richness of the cultural heritage that came together to form the United States. Romanian shepherds, German stowaways, Russian vegetarians, Greek priests, and Ghanaian women in elaborately patterned dresses, are treated with equal gravitas. The resulting body of work presents a unique and powerful picture of the stream of immigrants who came through Ellis Island. In its time, the material contributed to the larger project of ethnographic categorization and typology typical of the early twentieth century, much as Edward S. Curtis's portraits romanticized the "last Indians" or John Thomson's "Street Life in London" identified and codified social class in the late 1800s. Though originally taken for his own personal study, Sherman's work appeared in the public eye as illustrations for publications with titles such as "Alien or American," and hung on the walls of the custom offices as cautionary or exemplary models of the new American species. In this book, Peter Mesenhöller, Research Associate with the Rautenstrauch-Joest-Museum of Anthropology in Cologne, Germany, provides new critical context and analysis of this rich collection, but also addresses the individual images as powerful, engaging photographs created by a master portraitist. The publication is accompanied by a traveling exhibition that will open at the Ellis Island Immigration Museum in the summer of 2005. New York: Ellis Island Immigration Museum.

Michael C. Kathrens : Great Houses of New York 1880-1930
The stories of the grandest houses and the social lives of their residents are presented in this work illustrated by by over 300 archival photographs and floor plans. Author Michael Kathrens brings to life rarely seen interiors - a black and white columned foyer, a French boiserie salon - to evoke the elegant private life that remains a trademark of the wealthy New Yorker.

Miroslav Sasek : This Is New York
The charm and uniqueness of New York City was never more beautifully and whimsically created for children than in Miroslav Sasek's This Is New York. First published in 1960, his vision of New York nearly forty years ago still remains fresh: the hustle and bustle of Times Square, the ethnic neighborhoods, the awe-inspiring architecture. Sasek captured the essences of New York that delight children and parents, many of whom who will remember the book from their childhood.