Jérome Charyn : New York aquarelles Jérome Charyn : Metropolis Jérome Charyn : Les Frères Adamov Jérome Charyn : New York : Chronique d'une ville sauvage Jérome Charyn : C'était Broadway Jérome Charyn : Le geek de New York Jérome Charyn : La belle tenebreuse de bielorussie Jérome Charyn : Le cygne noir Jérome Charyn : Bronx Boy Jérome Charyn : L'homme qui rajeunissait Jérome Charyn : Il etait une fois un droshky Jérome Charyn : Poisson-chat Jérome Charyn : Zyeux-bleus Jérome Charyn : Marilyn la dingue Jérome Charyn : Kermesse à Manhattan Jérome Charyn : Isaac le mystérieux Jérome Charyn : Un bon flic


Jérome Charyn : New York aquarelles
"Toutes les grandes villes m'enthousiasment, cette multitude de rues et de visages, ces brusques poussées architecturales pareilles à des lignes de partitions qui convergent, s'opposent et parfois sombrent dans la confusion. Les villes, c'est la splendeur des bruits, des formes, des puanteurs, une sorte de chaos contrôlé qui reflète toutes les merveilles et la variété qui sont en nous. Ce sont des miroirs et des grottes, où le beau et le laid s'entrelacent souvent, comme une torsade de lumière et de temps. "

Jérome Charyn : Metropolis
Metropolis, à sa sortie en 1986, fut salué par la critique américaine comme un livre " écrit tel un chant d'amour dédié aux villes en général et à New York en particulier ". Metropolis, c'est un New York à la première personne, une déambulation dans le tohu-bohu urbain, avec toujours un regard tendre tourné vers ces milliers d'immigrants juifs, italiens, débarqués à Ellis Island au début du siècle passé, comme ce père fourreur, fils d'un vendeur de pommes. " La langue qu'il parle est celle de la blessure ", dit Jerome Charyn. Et lui, fils d'immigrants ayant pour uniques racines cette île battue par le vent, raconte par bribes sa vie, en même temps que celle de sa ville mythique, électrique, à travers une série de portraits qui continuent à sculpter le destin de la Cité : Arnold Rothstein le maffieux juif, Roxy l'homme des cinémas et de Radio City, Douglas Leigh le magicien éclairagiste, Madona la fille matérialiste, le maire Koch King Kong, Hugh Mo le " juge bourreau " de Chinatown, et d'autres. Pour cette édition, Jerome Charyn a écrit une postface " Les cavaliers de la nuit : une nouvelle fin "

Jérome Charyn : Les Frères Adamov
Manhattan, 1936. Au pied du pont de Williamsburg, une petite tache de lumière. Celle du Mendel's Café, "repaire de pouilleux, de putains, de poivrots et de truands". C'est le quartier général de Max Adamov, chef de gang du Lower East Side, empereur bossu à la tête d'un "royaume peuplé d'ombres". Un jour, son frère Morris fait une entrée remarquée au Mendel's. À son bras, Ida Chance. Une blonde fatale, "prête à dévorer le monde". Dès qu'il la voit, Max l'a dans la chair. Son sang devient noir. Il sait qu'il ne pourra plus se passer d'elle. Il se lance alors dans une fuite en avant pour tenter de la chasser de son esprit, allant jusqu'à provoquer une nouvelle guerre des gangs... Récit d'une passion brûlante et impossible, Les Frères Adamov porte la marque de Jerome Charyn, auteur de romans noirs, issu du Bronx. Tandis que le dessin de Loustal, avec ses décors de brique et ses reflets blafards de réverbères sur les docks, fait battre le coeur de la ville et résonner les échos d'un New York aujourd'hui disparu.

Jérome Charyn : New York : Chronique d'une ville sauvage
Quelques aspects traités dans cet ouvrage: brève histoire; New York au 20e siècle; Harlem; New York, cité mythologique du crime.

Jérome Charyn : C'était Broadway
Broadway était à l'origine un sentier indien qui traversait Manhattan de part en part et continuait jusqu'au Bronx. Le Hollandais le nommèrent Heere Straat( Rue Haute) puis Breede Weg (Large Chemin). C'était la route principale de la Nouvelle-Amsterdam, une ville qui tenait presque de l'illusion. Dans les années folles, gangsters, écrivains, danseuses et aventuriers en tout genre inventent une modernité faite de rythme endiablés, de lumières criardes et de fureur. leur territoire Broadway. En remontant avec Jerome Charyn la célèbre avenue, on croise Arnold Rohstein, le financier de la pègre new-yorkaise, l'homme qui a littéralement inventé Broadway, Owen Madden, le modèle du Gatsvby de Fitzgerald, mais aussi Damon Runyon, chroniqueur inspiré et oublié de la Grande Rue, et " Citizen " Hearst, qui finira par épouser une des plus célèbres Ziegfield Girls. Toute une galerie de personnages insolites reprend vie sous nos yeux à travers cette histoire de Broadway qui est aussi l'histoire d'une ville, New York, et d'un rêve, le rêve américain. Porté par une prose nerveuse aux accents cinématographiques, C'était Broadway saisit l'atmosphère d'une rue dont le nom à lui seul est désormais une légende.

Jérome Charyn : Le geek de New York
En 1979, Michel Martens, auteur de Série Noire (avec Jean-Pierre Bastid), rencontre Jerome Charyn, le créateur d'Isaac Sidel. Tous deux aiment passionnément le cinéma et ils décident d'écrire pour Libération un feuilleton placé sous l'égide du personnage joué par Tyrone Power dans Le charlatan. Ainsi est né Arnold, le Geek » de New York... Ce mot aux consonances étranges -il faut le prononcer « guik »- désigne un personnage mi-homme, mi-bête qui se repaît de chair crue et arrache de ses dents des têtes de poulets dans une attraction foraine. Le personnage d'Arnold, dans l'histoire qui est ici publiée pour la première fois sous forme de roman, ne se nourrit pas de têtes de poulets. Il mange les restes d'un infâme restaurant pompeusement nommé Le Sultan; on le gave de glaces et de frites. Il faut dire que cet être extraordinaire, d'une laideur magnifique, est un sans domicile fixe qui partage son temps entre deux ports d'attache : les tunnels dont les ramifications s'étendent sous la ville de New York et le cinéma Dover. Car Arnold le clodo, l'exclu, le marginal doit être le plus grand cinéphile de la ville. Il vit de fabuleux rêves de celluloïd dans la caverne noire du Dover. Il connaît toutes les vedettes des années trente et quarante et a une passion pour Victor Mature. Il ne manquerait pour rien au monde Mg Darling Clementine...

Jérome Charyn : La belle tenebreuse de bielorussie
Les temps étaient sombres et romantiques. Le Bronx était vulnérable, dépourvu d'une digue qui offrît une protection sérieuse contre l'océan Atlantique et, selon la rumeur, des commandos ennemis allaient débarquer d'un sous-marin insidieux dans de petites embarcations en caoutchouc, envahir les égouts, dévorer ma terre natale. Mais jamais je ne vis le vis le moindre nazi au cours de nos promenades. D'ailleurs, quelle chance aurait bien pu bien laisser au moindre d'entre eux la scintillante silhouette de ma mère dans son manteau de renard argenté ? Elle était née en 1911, comme Ginger Rogers et Jean Harlow, mais elle elle n'avait rien de leur platine : elle, c'était la belle ténébreuse de Biélorussie.

Jérome Charyn : Le cygne noir
Ce deuxiéme volet de l'enfance de Jerome Charyn nous fait découvrir les coulisses du Bronx et un personnage romanesque résolument attachant.

Jérome Charyn : Bronx Boy
"Nous étions installés au comptoir, juchés sur nos tabourets, lorsque Sarah Dove entra, venant de la garenne de pièces, sur l'arrière de l'immeuble, qui tenait lieu d'appartement à Tully. Elle portait un peignoir de couleur foncée avec rien en dessous, hormis la chair voluptueuse qui la caractérisait. L'odeur musquée de son corps faisait de véritable ravages chez les gamins de douze et treize ans que nous étions. Elle se mouvait à la manière d'un serpent musculeux. Elle avait le nez de travers et les prémices d'un double menton. Mais cela ne faisait que rendre Sarah Dove plus désirable encore, même si le mot désir était un terme vague, trop faible pour dire l'étendue et l'intensité de nos éruptions mentales et physiques. Mon esprit à moi, en tout cas, était un volcan de mélancolie. " Salut les mômes. Qu'est-ce que vous faites de beau ? " Elle retroussa l'une de ses manches, faisant ainsi apparaître les petites boursouflures bleues qu'elle avait sur le bras et qui la transformaient en icône ambulante.
Outre 'La belle ténébreuse de Biélorussie' et 'Le cygne mort', voici un troisième livre de "mémoires", envahi par des souvenirs.

Jérome Charyn : L'homme qui rajeunissait
Le Bronx vers le milieu des années 1940. C'est bientôt la fin de la guerre, dont les échos parviennent jusqu'aux oreilles des enfants de la rue. Scènes de la misère quotidienne dans le New York de l'époque, scènes nuancées de poésie, parfois de nostalgie, scènes peuplées de personnages malheureux, aspirant à des jours meilleurs. Charyn décrit un univers envolé. En une suite de séquences, il fixe les images de son enfance : c'est le gosse élevé à Crotona Park, l'enclave judéo-polonaise, qui livre ici ses souvenirs. Six textes entre réel et imaginaire, six histoires pleines de tendresse et d'humour.

Jérome Charyn : Il etait une fois un droshky
"Du Damon Runyon avec un accent yiddish" disait un critique de ce roman de 1964. Presque une épopée dans le quartier juif new-yorkais à l'occasion de la démolition d'un vieil immeuble.

Jérome Charyn : Poisson-chat
Récit autobiographique vraiment picaresque, tant par la variété des expériences enfantines relatées que par l'allure follement amusante que revêt cette histoire.

Jérome Charyn : Zyeux-bleus
Rien n'est interdit à New York. Par exemple, on peut y cumuler les qualités de flic, Juif, rebelle aux yeux bleus et dingue de ping-pong. C'est le cas de Manfred Coen, engagé par le commissaire Isaac Sidel, puis parachuté sur une mission apparemment simple : retrouver une fille, Caroline Vander. L'enquête mène Zyeux-Bleus à l'incroyable famille Guzmann, une tribu d'affreux débiles du crime qui a pour couverture une confiserie du Bronx. Portrait hors normes d'une ville folle, ce grand roman noir du plus français des auteurs américains (Jerome Charyn vit à Paris) ouvre le cycle Isaac Sidel dans lequel on retrouvera plus tard Marilyn la Dingue et Kermesse à Manhattan, toujours avec la famille Guzmann. Écrit en quelques semaines à Barcelone, ce livre surréaliste, baroque, promène le lecteur dans la "Grande Pomme" où l'on croise une foule de personnages plus délirants les uns que les autres. Charyn inaugure une musique toute particulière qui ne le quittera plus. Inclassable et brillant

Jérome Charyn : Marilyn la dingue
Le commissaire new-yorkais Isaac Sidel a beau être "Le Plus Grand Flic du Monde", il a des problèmes de famille. Son père, sa mère, sa femme, son frère mènent des existences curieuses. Et voilà que sa fille Marilyn, grande semeuse de maris, s'entiche de Manfred Coen, dit Zyeux-Bleus, l'assistant préféré d'Isaac, son espion de service, son âme damnée. Pendant ce temps, un ver ronge consciencieusement la "Grande Pomme" : la famille Guzmann, extraordinaire tribu de truands confiseurs qui sévissait déjà dans Zyeux Bleus. Tout le monde manipule tout le monde et Isaac récolte un sacré paquet de linge sale à laver. Postérieur à Zyeux-Bleus qui inaugure le cycle Isaac Sidel, ce récit décrit pourtant des événements antérieurs. Cet artifice qui réanime l'indispensable Manfred Coen ne gêne en rien la lecture de cet extraordinaire nouveau portrait de New York, ce délire littéraire à la fois noir, drôle et sophistiqué qui ne ressemble à rien de connu. Jerome Charyn tire un nouveau feu d'artifice. Jubilatoire.

Jérome Charyn : Kermesse à Manhattan
Ancien flic devenu concierge d'une synagogue de Bethune Street, Patrick Silver s'était vu confier la tâche de bonne d'enfant. L'enfant en question avait quarante-cinq ans et c'était un débile à trente carats. On le soupçonnait d'être un tueur de petits garçons. Isaac le Brave était bien mal en point. Il était obligé de s'envoyer une dose d'huile de ricin tous les mercredis parce qu'il avait dans les tripes un ver méchant, intelligent, qui faisait deux mètres cinquante de long, doté de crochets et d'un tas de ventouses. Un cadeau des Guzmann, les confiseurs les plus dégoûtants de New York. Un détail : le protégé de Patrick Silver est un rejeton des Guzmann. Heureusement que Patrick est à la fois juif et irlandais. Ça ne peut pas nuire

Jérome Charyn : Isaac le mystérieux
Quatrième épisode des aventures du détective Isaac Sidel.

Jérome Charyn : Un bon flic
" Ç'aurait pu être St. Louis. Il y avait une arche de métal dans le ciel, un arc-en-cîel qui dominait la ville comme un gigantesque jouet. Et Isaac n'avait aucune envie de se mesurer à des jouets. Il n'était pas le petit David partant pique-niquer avec sa lyre. Il était commissaire de police et il traversait tout le pays en tant qu'invité du ministère de la justice. Le célèbre limier américain en tournée. " Treize ans après les quatre romans qui ont rendu Jérôme Charyn célèbre en France et dont le héros était Isaac Sidel, revoici ce bon flic. Nous sommes toujours à Manhattan dans les mauvais quartiers et chez les mauvais garçons. Isaac fait prisonnier Henry Armstrong Lee, l'homme le plus recherché d'Amérique. Il se prend d'affection pour un orphelin de douze ans, accusé de meurtre. Il a de sérieux conflits avec le maire de la ville - qui est une femme. Surtout il retrouve Anastasia, son grand amour d'enfance, devenue Margaret Tolstoï... Mais on ne raconte pas un roman de Charyn. On s'y laisse entraîner par le rythme endiablé de l'intrigue et par la musique d'une langue qui n'appartient qu'à lui. " Un Pagnol juif de Brooklyn ", a-t-on dit, mais aussi un cousin de Mel Brooks, de Woody Allen. Et de Groucho Marx...